La Sirena 1530 Le 1er Livre de madrigaux Prattica di Musica Andrea Gavagnin

"Madrigali De Diversi Excellentissimi Musici. Libro Primo De La Serena" | 1530

Lieti Fior Verdi Frondi (Costanzo Festa 1485/90-1545)

Trista Amarilli Mia (Philippe Verdelot 1480/85-1522?)

Se Gli Occhi Ond'io Tutto Ardo (Philippe Verdelot 1480/85-1522?)

Donna S'io Non Vi Veggio (Charles d’Argentil] (1528-1556) 

Con Lacrime E Sospir (Philippe Verdelot (1480/85-1522?)

Reveillez Vous Cueurs Endormis (Clément Janequin 1485-1558)

Altro Non È'l Mio Amor (Costanzo Festa Ca. 1485/90-1545)

Dio Per Monstrare In Vita (Philippe Verdelot 1480/85-1522?) 

Se L'aura Porge A L'ombra D'un Bel Lauro (Anonyme)

Madonna Io Me Pensava (Charles d’Argentil] Fl. 1528-1556)  

Se Del Mio Amor Temete (Philippe Verdelot 1480/85-1522?)

Hor Vedete Madonna (Maistre Jan [/Jhan/Jehan...] 1485-1538) 

Amor Quanto Più Lieto (Philippe Verdelot 1480/85-1522?)

Se Amor Qualche Remedio (Sebastiano Festa Ca. 1490/95-1524) 

Quando Mia Pastorella (Jac. De Tho. [Jacopo De Toscana?]) 

Quella Che Suspirando (Philippe Verdelot (1480/85-1522?) 

Se L'ardor Fusse Equale (Philippe Verdelot (1480/85-1522?)

Per Ch'io De Dir Desio (Charles d'Argentil] Fl. 1528-1556)

Prattica di Musica

Andrea Gavagnin

À Rome, en 1530, le terme « madrigal » apparaît pour la première fois sur la page de titre des Madrigali de diversi excellentissimi musici, Libro Primo de la Serena (« Madrigaux de plusieurs excellents compositeurs, Premier Livre de la Sirène »).

Ceci est connu grâce à un livret conservé à la Bibliothèque Colombine de Séville, ayant appartenu à Fernando Colón, fils de Christophe Colomb. La Bayerische Staatsbibliotek de Munich possède une réimpression de 1533 par Valerio Dorico, ainsi que deux chansons supplémentaires de Claudin de Sermisy.

Le Libro Primo de la Serena contient principalement des madrigaux à quatre voix, notamment un groupe de six de Philippe Verdelot, qui semblent avoir circulé sous forme manuscrite puis été imprimés dans l'ouvrage de l'auteur, Tutti li madrigali del primo et secondo libro a quatro voci, en 1540.

Parmi ceux-ci figure Trista Amarilli mia, qui décrit allégoriquement la lutte de l'Église romaine lors du sac de Rome en 1527 – trois ans seulement avant l'impression – qui avait profondément marqué la ville et sa vie culturelle.

La Serena contient d’autres pièces: une célèbre chanson française de Clément Janequin (preuve de la popularité du genre au sud des Alpes), deux madrigaux de Costanzo Festa (dont un à trois voix) et un de Maistre Jhan.

Mais les huit madrigaux restants sont uniques : deux autres de Verdelot, un de Sebastiano Festa et un de Jacopo de Toscana, une pièce anonyme en six parties basée sur un canon et trois de « Carlo », probablement Charles d’Argentil.