Étudier, éditer et enregistrer les Variations Goldberg de Bach a été un fascinant voyage de découverte. Après avoir étudié l'orgue et le clavecin dans les années 1980, et être tombé sous le charme de la « pratique d'interprétation authentique » de l'époque, j'ai beaucoup appris. À l'époque, je n'aurais jamais pensé à monter ce projet, car la stricte réglementation stylistique de l'époque estimait que de telles choses ne devaient pas se produire. De plus, je ne connaissais pas encore l'orgue expressif et n'imaginais donc pas que cet instrument puisse interpréter Bach. Aujourd'hui, en 2025, j'ai le sentiment que les notes baroques de Bach sur l'harmonium sont toujours incomparables ; elles continuent de surprendre, notamment grâce à des couleurs instrumentales inattendues. Bien que mon instrument de presque 150 ans ait parfois protesté avec quelques grincements et gémissements, le Mustel assume fièrement ce nouveau rôle. Soutien dans les parties polyphoniques, lyrique dans les airs, sonore, coloré et précis dans les figurations rapides.