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Johannes Brahms
Sonate opus 5 n°3
Sir Eward Elgar
Enigma Variations, opus 36 (version originale pour piano)
Jean Dubé, piano
C’est à peine âgé de 20 ans, en 1853, qu’à Düsseldorf le jeune Johannes Brahms composa la Sonate pour piano opus 5 n° 3, terminant ainsi sa série de trois sonates. Plus élaborée que les précédentes, il la présenta à Robert Schumann qui lui attribua le qualificatif de Sinfonie in Verkleidung: symphonie déguisée.
D’une durée d’environ quarante minutes, elle comporte cinq mouvements dont le deuxième, Andante espressivo, composé antérieurement, est inspiré d’un poème de Karl Christian Ernst Graf von Bentzel-Sternau « Junges Liebe » : Der Abend dämmert, das Mondlicht scheint ; Da sind zwei Herzen in Liebe vereint, und halter sich selig unfangen. (Le soir se lève, le clair de lune brille ; Il y a deux coeurs unis dans l'amour, dans un bonheur parfait).
Selon la rumeur, en 1898 après une journée de travail épuisante, Elgar se met au piano en rentrant chez lui et son épouse l’interroge sur le thème mélodique qu’il interprète. On dit qu’il lui aurait répondu: Oh it’s nothing,
but something might be made of it (Oh ce n'est rien, mais quelque chose pourrait en être fait). C’est alors qu’il improvise des variations sur ce thème, lesquelles se veulent être le portrait de quelques amis musiciens. Ainsi naissent les célèbres Variations Enigma, dont il fera une version pour orchestre.