PENELOPE BIGAZZI (1844-1914)
1 Capricho para piano sobre la Ballata de Oscar en la ópera Un ballo in maschera de Verdi op. 17 (1861)
2 Oh! mia cara Italia, souvenir op. 12 (1860)
3 Saludo a Madrid, polka-mazurka op. 13 (1860)
4 La Asturiana, schottisch
5 Higuanama, Habanera de salón op. 16
CESAR GELOSO (1867-1960)
6 Chanson d'avril (1890)
7 Scherzando (1890)
8 Valse-Caprice (1894)
9 Berceuse pour violon et piano (1894)
10 Dans la nuit op. 16, poème de Georges Enoch (1899)
11 Chanson des oiseaux, poème de Clélie Fasileau (1899)
Mélodies sur des poèmes de Maurice Rollinat (1898) :
12 De la même à la même
13 Le convoi funèbre
14 Violette
15 Douleur muette
16 Le Moulin
17 Scherzo espagnol (1911)
18 Sea breezes (brises de mer), valse en trio
19 Interlude, trio (1925)
20 Menuet Pastoral op. 35 (1926)
21 Naïveté
22 Soliloque (1926)
23 Il était une fois (1924)
24 Toccata (1924)
Miren Adouani, piano
Marie-Hèlène Ruscher, mezzo
Pascale Servranckx, violon
Delphine Gosseries, violoncelle
Enfant pianiste prodige, Pénélope Bigazzi parcourt très tôt l’Italie et la France puis elle s’installe à Madrid. Elle compose avant son mariage à l’âge de dix-huit ans, des œuvres fougueuses et colorées qui évoquent l’Italie, son pays natal, ainsi que l’Espagne. Son activité de compositrice de Pénélope Bigazzi fut des plus éphémères. On recense une vingtaine d’œuvres quasi exclusivement pour piano, composées en Italie puis en Espagne avant son mariage à dix-huit ans. Pénélope avait été extrêmement précoce. Elle avait baigné dans les opéras de Donizetti, Rossini, ou encore Verdi. La fillette obtint ses premiers prix de solfège à l’âge de huit ans à l’Académie des Beaux-Arts de Florence, attestant de son exceptionnelle maîtrise de la grammaire musicale.
Quarante ans plus tard, son fils César Geloso est au cœur de la vie musicale parisienne. Ses compositions sont autant de petits bijoux témoins de son héritage, de son époque et de sa sincérité. César Geloso vécut parmi les géants de la composition musicale. Il côtoya souvent Gabriel Fauré, en concert et en jury. Jules Massenet le qualifiait d’« excellent confrère et ami ». Il jouait à deux pianos avec Camille Saint-Saëns. Au milieu de ces compositeurs-phares, et dans le temps que lui laissait son intense activité d’interprète, il se fraya son humble chemin, mettant la couleur au cœur de son langage musical. Le fait qu’il était le fils d’un artiste-peintre miniaturiste, et l’époux d’une artiste-peintre, n’y était probablement pas étranger.