Fanny Mendelssohn, Germaine Tailleferre, Édith Canat de Chizy, Anna Clyne, Bushra El-Turk, Augusta Holmès, Camille Pépin, Orchestre Pasdeloup

Édith Canat de Chizy             

Intrada, la septième trompette

Monica Wolinska, direction     

Fanny Mendelssohn

Ouverture en do

Sora Elisabeth Lee, direction   

Germaine Tailleferre

Petite Suite pour orchestre        

Sora Elisabeth Lee, direction                   

Anna Clyne   

Restless Oceans                                            

Kanako Abe, direction 

Bushra El-Turk

Mosaic pour orchestre de chambre        

Kanako Abe, direction 

Camille Pépin             

Aether, concerto pour harpe, marimba et orchestre                                    
 Chloé Dufresne              
Adélaïde Ferrière (marimba)

Émilie Gastaud (harpe)

Augusta Holmès       

Andromède, poème symphonique

Monica Wolinska, direction

Orchestre Pasdeloup

Pour son second enregistrement, le label Présence Compositrices met en avant dans cet album 100% orchestral sept compositrices exceptionnelles, accompagnées de quatre cheffes d'orchestre et de deux solistes, offrant ainsi une véritable exploration de la créativité féminine dans la musique classique à travers différentes époques.

On entend ainsi de Fanny Mendelssohn une Ouverture en Do aux accents d’ouverture d’opéra, les souffrances et les triomphes d’Andromède dans une fresque symphonique pleine d’intensité dramatique signée Augusta Holmès, et une Petite Suite de Germaine Tailleferre, qui mêle des sonorités exotiques à des mélodies enjouées et festives.

En parallèle, on découvre des expérimentations sonores contemporaines riches et variées : Édith Canat de Chizy convoque le sacré par les jeux de timbres de la trompette dans son Intrada, Bushra El-Turk entremêle dans Mosaic des fragments de chant oriental avec des citations harmoniques tirées du Chant de la Terre de Mahler, Anna Clyne intègre dans la masse instrumentale de Restless Oceans les voix des musiciens de l'orchestre pour exprimer la protestation, et Camille Pépin ouvre avec son concerto Aether un monde sonore inédit par la fusion de la harpe et du marimba.

À l’image des concerts populaires créés en 1861 par Jules Pasdeloup, propageant une cohésion entre divers genres, styles et compositions, et sous l’impulsion de Marianne Rivière, première femme présidente d’une formation symphonique en France, l’Orchestre Pasdeloup propose ce nouveau projet placé sous le signe de la rencontre entre des femmes d’exception.