Fantaisies Beethoven, Haydn, Vorisek, Chopin, Tomasz Ritter, piano

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    JOSEPH HAYDN (1732-1809)

    Fantasia Capriccio Hob.XVII/4

    JAN VACLAV HUGO VORISEK (1791-1825)

    Anhang to Sonata op.20

    Sonata quasi une Fantasia op.20

    L.V. BEETHOVEN (1770-1827)

    32 Variations en ut mineur

    FREDERIC CHOPIN (1810-1849)

    Nocturne Lento con gran espressione

    Nocturne op.9 n°1

    Scherzo op.20

     

    Tomasz Ritter, piano

    La plupart des œuvres de ce disque représentent le style d’un classicisme annonçant le romantisme. Joseph Haydn (1732-1809), Franciszek  Lessel (v. 1780-1838), Jan Václav Hugo Vorơísek (1791-1825) et Ludwig van Beethoven (1770-1827) ont composé leur musique à Vienne, la capitale de l’ère classique.

    Lessel et Beethoven ont étudié avec Joseph Haydn. Voríísek, qui est arrivé à Vienne juste après la mort de Haydn (en 1813), s’est inspiré de Beethoven. Et bien que la capitale de la musique se soit déplacée au XIXe siècle à Paris, Frédérique Chopin (1810-1849) fait encore deux visites à Vienne (1829, 1830-1831), et y enrichit son expérience musicale qui marquera sa musique et sa carrière. 

    Le mot fantasia, ou fantaisie [Gr. ‘phantasia’ – fantaisie, imagination], peut signifier une grande variété de formes, parfois structurellement très différentes d’une à l’autre. Pendant l’ère classique, les fantasies étaient des œuvres libres, se référant à des formes existantes, avec des éléments d’improvisation et de bravoure.

    Répandues au XIXe siècle, les fantaisies s’inspiraient des arrangements d’airs et de chansons d’opéra.


    Vous avez dit Hammerklavier ? Le splendie Graf de 1819 qui a inspiré à Paul McNulty l’instrument stupéfiant que fait rugir Tomasz Ritter dans la Fantaisie de Franciszek Lessel, dit tout des nouveaux mondes que les claviers laissaient entrevoir à l’ultime Beethoven.

    C’est dans les promesses de ce devenir que le jeune pianiste polonais fait jaillir la fureur de cette Fantaisie qui ouvre comme une bombe ce disque vertigineux. Quel caractère, quelle autorité, quel sens des contrastes pour un opus qui ressuscite les vertiges du Sturm und Drang. Les mêmes feux arderont la capricieuse Fantaisia de Haydn, déviée de son simple caractère de divertissement, mise dans le souffre, diabolisée, et devenue irrésistible, bien autre chose que la fantaisie charmante qu’on croyait.

    Classique ? Sturm und Drang je vous dis, comme la Sonate de Voříšek dont l’introduction est restituée, Sonata quasi una fantasia (assertion aussi utilisée par Beethoven) où Voříšek invite une scène d’opéra, récitatif, aria, cabalette, qui rappellent que les génies des Moraves inspira toujours Beethoven, qui, lui, sera plus fantasque, ce que les Variations en ut mineur laissent entendre dans la dislocation progressive de la matière parfaite qui ouvre l’œuvre. Vite, le caractère disperse le jeu classique, aussi aventureusement qu’il le sera dans les Diabelli. Dommage que le plageage unique n’autorisent pas les allés et retours qu’une écoute toujours surprise autoriserait.

    Final logique – contre ce que l’on pourrait supposer – chez Chopin, ce fantasque né classique, et là l’instrument parle quasi simplement de lui-même : écoutez le trait envolé dans la una corda à la coda du Nocturne en ut dièse mineur, écoutez comme le clavier chante, vrai gondolier, dans cette barcarolle qu’est le Nocturne en si bémol mineur, avant que Tomasz Ritter ne fulgure ce Scherzo en si mineur, si dangereusement au bord du gouffre, admirable pianiste doublé d’un musicien transcendant. 

    - Jean-Charles Hoffelé - Artamag'

    Détails

    Informations sur l'article

    GTIN13

     5906395034086


    Format

    CD DIGIPACK 

     

     

    Référence

     NIFCCD146

    Label

     INSTITUT FREDERIC CHOPIN