César Franck, Adolphe Biarent, Sonates pour violoncelle, Guillaume Martigné, Etsuko Hirose, piano

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    CESAR FRANCK (1822-1890)

    Sonate en la M, CFF 123 (version avec violoncelle)

    ADOLPHE BIARENT (1871-1916)

    Sonate pour violoncelle et piano

     
    Guillaume Martigné, violoncelle

    Etsuko Hirose, piano


    Sur cet enregistrement, vous entendrez les œuvres de deux compositeurs romantiques belges qui, malgré des similitudes stylistiques frappantes, sont à certains égards l’antithèse de l’autre.

     
    La Sonate de Franck est l’une des œuvres les plus connues du répertoire de musique de chambre, mais peu de gens savent que non seulement Franck a adoubé l’arrangement fait par Jules Delsart, mais qu’il avait d’abord pensé à l’œuvre comme une sonate pour violoncelle, de sorte que ce disque offre une occasion encore rare d’entendre l’œuvre telle qu’elle a été conçue à l’origine.

     
    Adolphe Biarent, compositeur exceptionnel qui a tristement glissé à travers les mailles de l’histoire, est à bien des égards l’héritier de César Franck, et sa Sonate pour violoncelle, un chef-d’œuvre qui devrait figurer dans le répertoire de chaque violoncelliste, utilise des techniques de composition similaires. Mais là où Franck livre finalement un message de foi et d’espoir, Biarent, qui a écrit sa sonate à la veille de la Première Guerre mondiale, est beaucoup plus pessimiste. Son monde sonore peut être tourmenté, agité, presque maniaque dans l’extraordinaire Scherzo, ou étrange et désolé comme dans le Lamento qui est le noyau émotionnel de la pièce. Cette œuvre est bien plus qu’une curiosité, et il faut souhaiter que cet enregistrement contribuera à l’ancrer fermement dans le répertoire. »



    « Mort de la guerre, et non à la guerre », voici comment Danielle Ribouillault, dans son beau texte, résume le destin tragique d’Adolphe Biarent disparu en 1916 des suites d’une hémorragie cérébrale dans sa quarante-cinquième année.

    Un catalogue trop mince laisse surgir le roc qu’est cette Sonate, parmi celles adoubant la forme cyclique de l’ami César Franck certainement la plus saisissante par la puissance de ses thèmes, l’ampleur symphonique de son discours, le ton halluciné de nombre de ses pages, dont un Final soufflant jusque dans sa coda élégiaque où le temps se suspend sur la chanterelle du violoncelle.

    Evidemment, c’est un orchestre que déploie Etsuko Hirose pour entourer l’immense violoncelle de Guillaume Martigné, immergeant sa grande caisse dans cette œuvre saisissante. Commencez l’audition du disque par elle. Après, la Sonate de Franck, même jouée avec tant d’art, risque de vous paraître en retrait. C’est que l’œuvre d’Adolphe Biarent est une telle révélation ! 

    - Artamag' Jean-Charles Hoffelé

    Détails

    Informations sur l'article

    GTIN13

     3770004972777

    Format

     CD

     

     

    Référence

     MLSCD036

    Label

    MELISM