Jean Sibelius, Orchestral Songs, Marianne Beate Kielland
Conditions générales
Expédition sous deux à trois jours ouvrés
Un album intense de dix-huit mélodies basées sur
des poèmes suédois et finlandais familiers dy paysage nordique, dans lesquels Sibelius
parle d’amour, de trahison, de chagrin et de désir. Marianne Beate Kielland rêvait
depuis longtemps d’enregistrer ces arias de Sibelius. Le résultat est un album
exceptionnel rempli de sentiment et de belle musique, et le son scintillant de
l’orchestre de la radio norvégienne sous la direction de Petr Popelka.
01 Höstkväll, op. 38 nr. 1 04:31
Text: Viktor Rydberg (1828–1895)
02 På verandan vid havet,
op. 38, nr. 2 03:06
Text: Viktor Rydberg (1828–1895)
03 I natten, op. 38, nr. 3 04:06
Text: Viktor Rydberg (1828–1895)
04 Se’n har jag ej frågat mera,
op. 17, nr. 1 02:16
Text: Johan Ludvig Runeberg (1804–1877)
05 Sov in!, op. 17, nr. 2 02:11
Text: Karl August Tavaststjerna (1860–1898)
Orchestration: Ernest Pingoud (1887–1942)
06 Fågellek, op. 17, nr. 3 01:47
Text: Karl August Tavaststjerna (1860–1898)
Orchestration: Ernest Pingoud (1887–1942)
07 En slända, op. 17, nr. 5 04:38
Text: Oscar Levertin (1862–1906)
Orchestration: Jussi Jalas (1908–1985)
08 Illalle, op. 17, nr. 6 01:21
Text: Aukusti Valdemar Koskimies (1856–1929)
Orchestration: Jussi Jalas (1908–1985)
09 Lastu lainehilla,
op. 17, nr. 7 01:16
Text: Ilmari Kianto (1874–1970)
Orchestration: Jussi Jalas (1908–1985)
10 Svarta rosor,
op. 36, nr. 1 02:01
Text: Ernst Josephson (1851–1906)
Orchestration: Simon Parmet (1897–1969)
11 Men min fågel märks
dock icke, op. 36, nr. 2 02:17
Text: Johan Ludvig Runeberg (1804–1877)
Orchestration: Colin Matthews (*1946)
12 Säv, säv, susa,
op. 36, nr. 4 02:31
Text: Gustaf Fröding (1860–1911)
Orchestration: Kim Borg (1919–2000)
13 Marssnön, op. 36, nr. 5 01:29
Text: Josef Julius Wecksell (1838–1907)
Orchestration: Jussi Jalas (1908–1985)
14 Demanten på marssnön,
op. 36, nr. 6 01:55
Tekst: Josef Julius Wecksell (1838–1907)
15 Den första kyssen,
op. 37, nr. 1 01:46
Text: Johan Ludvig Runeberg (1804–1877)
Orchestration: Ivar Hellman (1891–1994)
16 Soluppgång,
op. 37, nr. 3 02:06
Text: Tor Hedberg (1862–1931)
17 Var det en dröm?,
op. 37, nr. 4 01:46
Text: Josef Julius Wecksell (1838–1907)
Orchestration: Jussi Jalas (1908–1985)
18 Flickan kom ifrån sin
älsklings möte,
op. 37, nr. 5 03:09
Text: Johan Ludvig Runeberg (1804–1877)
Orchestration: Ernest Pingoud (1887–1942
La part la moins courue du catalogue sibélien ? Ses mélodies, souvent en langue suédoise et dans le strict habillage original d’un piano elliptique n’ont guère franchi les frontières de Finlande, sinon l’énigmatique et visionnaire Luonnotar, non pas une mélodie, mais un poème en style déclamatoire avec orchestre.
L’orchestre est bien ce qui manque ici, Sibelius en fut avare (Marianne Beate Kielland en choisit cinq dans l’instrumentation de l’auteur, elle aussi minimaliste, dont quatre pour prélude à son disque), Jussi Jalas les romantisera d’un écrin symphonique un peu convenu (sa proximité familiale lui interdisait probablement d’aller plus loin), idem pour les travaux de Simon Parmet, Kim Borg, Ivar Hellman et même pour la contribution de Colin Matthews (Men min fagel märks dock icke).
On atteint à un tout autre univers avec les réinterprétations vertigineuses proposées par Ernest Pingoud, ce génie de la nouvelle musique finlandaise, qui projette les trois opus où il aura mis son orchestre dans un autre monde. Touche subtile, tonalité fuyante, art de l’estompe et des suspensions, dont Petr Popelka fait son miel.
La vraie merveille du disque, outre un orchestre caméléon, c’est bien la mezzo-soprano. La proclamation de Höstkväll, qui ouvre l’album, avec ses aigus poignards, dévoile un timbre et un grain idéalement appariés à cet univers, le sens souvent tragique des poèmes est magnifiée par cette diseuse subtile qui ne craint aucun des écarts d’une écriture piégeuse.
Sommet de l’album, En stända (où parait l’orchestration la plus osée tentée par Jussi Jalas), la vocalise étrange adressée à la libellule, l’atmosphère irréelle de cette petite scène devraient la faire compter au nombre des chefs-d’œuvre de son auteur, surtout défendue par une aussi belle chanteuse qui me laisse un regret : qu’elle n’ait pas ajouté à ce récital trop court Luonnotar : toute mezzo qu’elle soit, elle en a les aigus !
Détails
Informations sur l'article
GTIN13
7090020182612
Format
CD DIGIPACK
Référence
LWC1239
Label
LAWO CLASSICS