Valentin Bibik, Sonates pour violon, Annabelle Berthomé-Reynolds

Valentin Bibik ^(1940-2003)
Sonate No. 3 pour violon et piano, Op. 124

1. Sostenuto  6’36

2. Molto allegro  6’06

3. Sostenuto  6’52

Sonate No. 1 pour violon et piano, Op. 24/71

4. Sostenuto  9’18

5. Prestissimo  5’20

6. Maestoso. Spirituoso  10’35

Sonate No. 2 pour violon et piano, Op. 111

7. Sostenuto  9’05

8. Comodo  7’25

9. Larghetto  6’51

Annabelle Berthomé-Reynolds, violon

Luka Okkros, piano

La musique de Bibik est une carte postale rigoureuse du paysage esthétique ukrainien de la deuxième moitié du XX siècle, peignant un soviétisme large et puissant — qui le reconnaissait pleinement — et un cri dans la nuit, où composer était un risque, un engagement humaniste.

Ces 3 Sonates pour violon et piano (1975/1988, 1995 et 1998) contiennent les éléments parfaits pour un nouvel enregistrement : un peu de mystère — Bibik est encore peu connu dans le monde occidental —, des tempi (vitesses musicales) différents aux deux voix par moments, une liberté rythmique créant des harmonies aléatoires et imprévisibles, parfois parfaitement romantiques, parfois comprimées en clusters — de grands tas de sons confus mais voulus — et des textures sonores contradictoires pour correspondre à la réalité de la vie, le tout avec l'utilisation d'une notation musicale unique et sans précédent. Une musique enveloppée de tendresse.

« On ne peut pas s'imaginer que cela soit mieux joué. Annabelle Berthomé-Reynolds évoque les premiers violonistes français tels que Jacques Thibaud [...]. La différence réside dans son intensité, [...] comme Ginette Neveu, dont le jeu était tout aussi passionné dans son approche. (...) Mais si vous pensez que c'est sauvage, attendez d'entendre le dernier mouvement rapide avec son moto perpetuo en archet staccato. D'une difficulté incroyable pour beaucoup de violonistes ! » LYNN RENÉ BAYLEY I The Art Music Lounge (USA)