Bella Davidovich, piano The Philips Legacy
Conditions générales
Expédition sous deux à trois jours ouvrés
CD 1
Piano Sonata No. 18 ‘The Hunt’*
Piano Sonata No. 14 ‘Moonlight’*
Bagatelle in A minor ‘Für Elise’*
FIRST RELEASE ON CD
CD 2
CHOPIN
Piano Concerto No. 1
Andante spianato et Grande Polonaise brillante*
Neville Marriner
*FIRST RELEASE ON CD
CHOPIN
Piano Concerto No. 2
Krakowiak — Concert Rondo in F major, Op. 14
Neville Marriner
CD 4
CHOPIN
24 Préludes, Op. 28
Polonaise, Op. 40 No. 2
Rondeau, Op. 16
Barcarolle, Op. 60
CD 5
CHOPIN
Four Ballades
Four Impromptus
CD 6
SCHUMANN
Carnaval*
Humoreske*
*FIRST RELEASE ON CD
CD 7
RACHMANINOFF
Rhapsody on a Theme of Paganini
SAINT-SAËNS
Piano Concerto No. 2
Neeme Järvi
CD 8
PROKOFIEV
Piano Sonata No. 3
Pieces from ‘Romeo and Juliet’
SCRIABINE
Piano Sonata No. 2
Deux Poèmes, Op. 32
Mazurkas, Op 25 No. 3 & Op. 40, Valse, Op. 38
Une poignée de disques Melodiya circulant en Occident au compte-gouttes avait suffi dès les années soixante : le nom de Bella Davidovich s’ajoutait à la théorie des grands pianistes russes, Neuhaus (dont elle fut l’élève, et qui lui transmit sa palette subtile), Sofronitzki, Ginzburg. Etrangement on n’évoquait jamais à son sujet les noms de Richter ou de Gilels. Son art si élégant, son toucher qui timbre et chante (comme celle d’une autre pianiste russe, mais née ukrainienne, Frida Bauer, de dix ans son ainée), le classicisme de ses conceptions, sa musicalité évidente semblaient venir d’un autre temps.
Chopin fut son Dieu, qu’elle célébra en remportant un Second Prix au Concours de Varsovie en 1949, les Romantiques, son paradis. Sa vie assombrie par le décès tragique de son mari, Julian Sitkovetsky, l’un des plus parfaits violonistes de l’Ecole russe et un génie de son instrument, son fils Dimitri reprit le flambeau. En 1978, elle fut autorisée à le rejoindre aux Etats-Unis, adieux Russie, mais elle en emportait la meilleur part dans son piano.
Philips ne tarda pas, dès 1979 un premier disque Beethoven (enfin réédité au complet ici) posait les canons de son art : simplicité, lumière, poésie qui furent les maîtres-mots d’une anthologie Chopin indémodable, jusqu’aux Concertos, à l’Andante spianato et Grande Polonaise et son irrésistible Krakowiak d’un chic fou, où Sir Neville Marriner l’accompagne avec un raffinement égal à celui de son jeu : rien pour briller, tout pour émouvoir, merveille qui fait des Préludes un vrai journal de Majorque, empli de pensées et de paysages, et des Ballades des contes un peu moins sombres qu’à l’habitude. Les Impromptus, allusifs, splendidement joués, pourraient être l’étendard de ce Chopin parfait.
Surprise, après cela un doublé Schumann, Carnaval sur les pointes et tout en timbres jamais en force, Humoreske troublante à force de poésie, songeuse et inquiète aussi, fait regretter qu’elle n’ait pas poursuivi chez l’auteur de la Fantaisie. Dispensable, un Deuxième de Saint-Saëns où Järvi tonitrue, mais pas la Rhapsodie sur un thème de Paganini, racée jusqu’au bout des petits doigts !
Son disque russe m’a toujours laissé un peu de côté, Prokofiev trop sage (mais quand même le duo final…), Scriabine itou, manière de confesser que son cœur, et son art étaient ailleurs, en somme pour son répertoire de cœur, hors de Russie.
Détails
Informations sur l'article
GTIN13
0028948441860
Format
Coffret 8 CD
Référence
ELQ4841860
Label
ELOQUENCE