CD 1
JOHANNES BRAHMS
Trio avec cor
Sonate pour violon No. 2
John Barrows ∙ Mieczysław Horszowski
CD 2
JOHANNES BRAHMS
Concerto pour violon
Herbert Menges
CD 3
SERGE PROKOFIEV
Sonate pour violon Nos. 1 & 2
Artur Balsam, piano
CD 4
L.V. BEETHOVEN
Concerto pour violon
Antal Doráti
CD 5
SERGE PROKOFIEV
Concerto pour violon No. 1
Herbert Menges
IGOR STRAVINSKY
Duo Concertant
Roy Bogas, piano
CD6
HONEGGER Sonate pour violon No. 1
WEBERN 4 Pieces, Op. 7
DEBUSSY Sonate pour violon
IVES Sonate pour violon No. 4
BARTÓK Sonate pour violon No. 2
Roy Bogas, piano
Ultimes sessions de Joseph Szigeti, entreprises à compter de 1959 alors qu’il entre dans sa soixante-septième année. Le virtuose impétueux de l’entre-deux-guerres s’est éclipsé à jamais, le vibrato expressif a envahi la ligne de chant, c’est un tout autre Szigeti qui paraitra aux oreilles de ceux accoutumés au mordant et au brio de ses gravures pour le 78 tours. Jusqu’à sa justesse en est éprouvée, mais cela ne découragea pas l’équipe de Mercury, conscient de capturer là, dans des conditions techniques optimales, le chant du cygne d’un génie de son instrument.
S’il est vraiment tard pour les grands concertos – le Brahms a encore du panache sous la baguette svelte d’Herbert Menges, Antal Doráti lui soigne particulièrement le Beethoven où il chante avec des portamentos, des accents comme venus d’un autre temps, mais le Premier de Prokofiev, alenti, le montre trop à la peine – les partitions chambristes sont émouvantes, au premier chef le doublé Brahms malgré cette diablerie de justesse qui obère par instants le Trio avec cor, mais pas la Deuxième Sonate, merveilleux dialogue avec Mieczysław Horszowski.
Les deux Sonates de Prokofiev restent toujours aussi fascinantes par l’âpreté de la Première, le giocoso serein de la Seconde, le Duo concertant de Stravinski ravive les feux de son archet, le programme XXe siècle, qui rappelle son goût constant pour les Modernes vaut d’abord pour la rare Première Sonate d’Honegger, et la Seconde de Bartók, ténébreuses l’une et l’autre, plus que par celle de Debussy fâchée avec la justesse.
Thomas Fine a effectué un transfert remarquable en partant des bandes originales, donnant une définition supplémentaire à ce violon au grain si singulier qui tirait ici sa révérence.
Détails
Informations sur l'article
GTIN13
0028948437566
Format
COFFRET 6 CD
Référence
ELQ4843756
Label
ELOQUENCE