Christian Ferras (offre spéciale à - 50%) Coffret carton endommagé qui n'altère pas la qualité musicale des disques.

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    CD 1

    ELIZALDE Violin Concerto

    Gaston Poulet

    Kreisler Massenet · Fauré Ravel

    Ernest Lush ∙ Pierre Barbizet

     

    CD 2

    RODRIGO Concierto de estío

    George Enescu

    SEMENOFF Double Concerto

    Pierre Barbizet ∙ Ivan Semenoff

     

    CD 3

    DEBUSSY Violin Sonata

    FAURÉ Violin Sonata No. 2

    Pierre Barbizet

     

    CD 4

    CHAUSSON Poème

    RAVEL Tzigane

    HONEGGER Sonata for solo violin

    Georges Sébastian

     

    CD 5

    J.S. BACH Violin Sonata No. 3

    Brandenburg Concerto No. 5*

    Concerto for Flute, Violin and Harpsichord*

    Céliny Chailley-Richez ∙ Jean-Pierre Rampal ∙ George Enescu

    *FIRST CD RELEASE ON DG, REMASTERED FROM THE ORIGINAL TAPES

    CD 6

    MOZART Violin Sonatas K. 305 & 376

    Pierre Barbizet

    CD 7

    BRAHMS Violin Concerto

    Carl Schuricht

    CD 8

    ECK (attr. Mozart) Violin Concerto in E flat major

    MOZART Violin Concerto No. 3

    Karl Münchinger

     

    CD 9

    BRAHMS Violin Concerto

    Herbert von Karajan

    CD 10

    SIBELIUS Violin Concerto; Finlandia

    Herbert von Karajan

    CD 11

    SCHUMANN Violin Sonatas Nos. 1 & 2

    3 Romances

    Pierre Barbizet

    CD 12

    FRANCK Violin Sonata in A major

    LEKEU Violin Sonata in G major

    Pierre Barbizet

    CD 13

    TCHAIKOVSKY Violin Concerto

    Capriccio italien

    Herbert von Karajan

    CD 14

    NIGG Violin Concerto No. 1

    CONSTANT 24 Préludes for Orchestra*

    Charles Bruck

    *FIRST CD RELEASE ON DG

    CD 15

    J.S. BACH Violin Concertos

    Michel Schwalbé Herbert von Karajan

    CD 16

    BEETHOVEN Violin Concerto

    Herbert von Karajan

    CD 17

    BRAHMS Violin Sonatas Nos. 1–3

    Scherzo from F-A-E Sonata

    Pierre Barbizet

    CD 18

    RENDEZ-VOUS MUSICAL AVEC CHRISTIAN FERRAS

    Kreisler · Schumann · Schubert · Mendelssohn · Dinicu · Dvořák · Massenet · Chaminade · Fauré · Rimsky-Korsakov · Sarasate · Falla · Saint-Saëns · Stravinsky

    Jean-Claude Ambrosini

    CD 19

    AIR SUL G – VIOLIN FAVOURITES

    Rameau · Tchaikovsky · Granados · Mendelssohn · Debussy · Drdla · J.S. Bach · Boccherini · Ravel · Dvořák · Beethoven · Albéniz · Schubert · Kreisler

    Shuku Iwasaki

     

    ARCHET SOLAIRE

    « N’essayez pas de faire comme moi ! », lançait Christian Ferras à ses élèves, médusés devant sa main gauche enveloppant les cordes sur le manche de son violon. Technique unique, prise dès l’enfance et qui surprit aussi ses professeurs parisiens, René Benedetti et Joseph Calvet, mais pas Georges Enesco dont les positions au violon étaient tout sauf académiques.

    Cette singularité de sa main gauche lui autorisait des doigtés inaccessibles à d’autres, qu’il s’était inventés pour atteindre cette fluidité parfaite du cantabile, ce legato angélique, qu’un archet ardent transformait en poésie. Rien dans l’école française de violon n’aurait pu annoncer la comète Ferras, comme rien dans l’école de piano française n’aurait su prévoir l’avènement d’un Samson François.

    Mais la technique, aussi singulière que parfaite, aussi brillante que musicale, ne suffit pas pour expliquer l’altitude sereine de ce violon, la ferveur de ses phrasés, l’ampleur orchestrale de ses registres et surtout, derrière le vernis éclatant, cette fragilité, cette émotion indicible qui se niche au creux même du son. Ferras a l’art de vous toucher au cœur soudain, au détour d’une phrase, son violon parle. Jacques Thibaud ne s’y était guère trompé, qui avait adoubé l’adolescent au sortir de son Prix du Conservatoire, le congratulant sur le trottoir de la rue de Rome ; il se retrouvait dans cet art lyrique, dans ce timbre de cantatrice venu d’un autre temps.

    Championné par Enesco, le jeune homme va dévorer les concours et s’attirer l’admiration de Yehudi Menuhin, entendant dans la ferveur de cet archet cette dimension spirituelle qui lui est si chère. La fin des années 1940 le propulse au devant de la scène, en France évidement où il crée la Sonate d’Honegger, mais en Allemagne surtout : Karl Böhm l’a repéré et lui offre pour ses débuts outre-Rhin en novembre 1951 rien moins que la Philharmonie de Berlin et le Concerto de Beethoven ! Entre temps, à l’occasion d’un concours en Hollande, le jeune homme s’est lié d’amitié avec Pierre Barbizet. Leur duo se forma d’évidence, les deux amis se décidant à explorer le répertoire.

    Le disque s’en mêla, Decca d’abord qui, après quelques gravures pour la branche française (et des raretés, les Concertos d’ElizaldeRodrigo et Semenoff, quelques bis), intronisera le Français dans la cour des grands, lui faisant enregistrer le Concerto de Brahms avec Carl Schuricht et les Wiener Philharmoniker et signant aussi le duo avec Barbizet : RavelDebussyFauré, deux Sonates de Mozart illustrent leurs affinités électives.

    Merveille absolue de cette période Decca, un flamboyant Tzigane de Ravel pimenté par la baguette de Georges Sébastian. L’éditeur ajoute un inédit en CD, celui de deux Concertos de Mozart (l’un a été depuis rendu à son véritable auteur, Johann Friedrich Eck) avec le Stuttgarter Kammerorchester de Karl Münchinger.

    L’itinéraire de Ferras désormais installé au pinacle du gotha violonistique se poursuivra chez His Master’s Voice des deux côtés de la Manche, avant que Karajan ne l’invite à passer sous label jaune pour une brassé de Concertos où son Stradivarius va chanter dans un soleil plus ardent encore.

    Ces gravures intemporelles des opus de BachBeethovenBrahmsTchaïkovski et Sibelius, appartiennent à l’histoire du disque.

    Rareté, le Concerto de Serge Nigg, qui rappelle combien Ferras était sensible aux œuvres de ses contemporains. Avec Barbizet, les Sonates de Brahms et de Schumann (celles de Beethoven seront pour EMI), éclipsées par le doublé Franck/Lekeu, autre intangible, puis pour coda en 1969 et 1971, deux récitals de pièces brèves dont le second n’aura paru qu’au Japon.

    Tout cela réuni pour la première dans une édition parfaite, pochettes d’époque, texte éclairant de Tully Potter, entretien de Jean-Michel Molkhou et de Julien Szulman au sujet du microsillon japonais, un vrai « labour of love ».

    Détails

    Informations sur l'article

    GTIN13

     0028948436521

    Format

     coffret 19 CD

     

     

    Référence

     ELQ4843652

    Label

     ELOQUENCE