Rafael Kubelik The Mercury Masters

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    CD 1

    MODEST MUSSORGSKY (1839–1881)

    Orchestrated by Maurice Ravel (1875–1937)

    Pictures at an Exhibition           

     

    CD 2                                 

    BÉLA BARTÓK (1881–1945)

    Music for Strings, Percussion and Celesta, Sz. 106         

    Irwin Fischer, celesta

    Edward Metzenger, timpani

    Allen Graham, Lionel Sayers, Thomas Glenecke, percussion

     

    ERNEST BLOCH (1880–1959)

    Concerto Grosso for String Orchestra with Piano Obbligato*                   

    George Schick, piano

    *FIRST INTERNATIONAL RELEASE ON CD

     

    CD 3

    ANTONÍN DVOŘÁK (1841–1904)

    Symphony No. 9 in E minor, Op. 95 ‘From the New World’       

     

    CD 4                                 

    PIOTR ILYICH TCHAIKOVSKY (1840–1893)

    Symphony No. 4 in F minor, Op. 36

    FIRST INTERNATIONAL RELEASE ON CD

    CD 5

    PIOTR ILYICH TCHAIKOVSKY (1840–1893)

    Symphony No. 6 in B minor, Op. 74 ‘Pathétique’                          

    FIRST INTERNATIONAL RELEASE ON CD

    CD 6

    JOHANNES BRAHMS (1833–1897)

    Symphony No. 1 in C minor, Op. 68      

    FIRST INTERNATIONAL RELEASE ON CD

     

    Lorsque Rafael Kubelík dût finalement quitter Prague en 1948, abandonnant sa chère Philharmonie Tchèque, il se retrouva sans orchestre. Sa réputation l’avait précédé à Londres où Walter Legge lui offrit quelques mémorables sessions d’enregistrement avec le Philharmonia Orchestra, alors que Sir Adrian Boult l’approchait, espérant le convaincre de prendre sa succession à la tête de l’Orchestre Symphonique de la BBC. Trop tard, Kubelík avait tranché, acceptant la direction de l’Orchestre Symphonique de Chicago en obéissant d’abord à une nécessité d’ordre privé : son épouse souffrait d’une maladie que seuls les médecins américains pouvaient soigner. Il trouva l’orchestre dans un état plutôt négligé : depuis que Frederick Stock en avait abandonné les destinées, ni Désiré Defauw ni Artur Rodzinki, ce dernier très vite brouillé avec l’administration, n’étaient parvenus à redorer son blason.

    On avait pensé un temps à Wilhelm Furtwängler, hypothèse peu probable, Szell et Reiner, approchés eux aussi, avaient choisi Cleveland et PittsburghKubelík serait le nouveau maître des lieux. Il réforma drastiquement l’orchestre, l’ouvrant au répertoire contemporain et en élevant le niveau artistique à un degré que jamais cette formation n’avait pu atteindre. Un bonheur n’arrivant jamais seul, Wilma Cozart et Robert C. Fine posèrent leurs micros dans l’Orchestra Hall : avec leur Mercury Living Presence ils allaient révolutionner la captation de la phalange symphonique. Cette heureuse concordance produisit un legs en tous points historique qui se voit enfin réédité dans sa complétude.

    Si ces deux révolutionnaires de la prise de son n’avaient pas montré une telle assiduité, on n’aurait eu aucune trace au disque du passage de Kubelík à Chicago : l’idiote suprême de la critique musicale américaine, Claudia Cassidy (une vraie langue de pute), n’ayant eu de cesse de salir le travail exceptionnel du chef tchèque. En 1953Kubelík renonçait, rentrant à Londres où il prit la direction du Royal Opera House, laissant à Fritz Reiner un superbe instrument.

    Pour monophonique qu’elles soient, ces gravures sont exceptionnelles par leur balance, leur définition, les dynamiques, leur restitution de l’acoustique de la salle, le naturel même derrière une certaine sophistication qui ne paraît jamais au premier plan, l’ensemble étant parfaitement accordé au propos du chef qui débarrasse de tout romantisme les œuvres de Tchaikovski, de Dvořák et de Smetana, fait entendre le génie novateur de Brahms dans une Première Symphonie stupéfiante, et montre dans Mozart la discipline d’orchestre parfaite à laquelle il était parvenu.

    Sommet de l’ensemble peut-être, les œuvres du XXe siècle. Écoutez comme il fait sonner le précis instrumental de Ravel s’appropriant les Tableaux d’une exposition de Moussorgski, les couleurs fauves qu’il met aux Fünf Orchesterstücke de Schönberg, poèmes de sons abstraits, le drive des Métamorphoses symphoniques d’Hindemith, et à revers, le lyrisme étreignant de la Musique pour cordes, percussions et célesta de Bartók, rapsodie nocturne fascinante.

    Revenu en Europe, Kubelík connut une idylle heureuse avec les Wiener Philharmoniker durant la seconde moitié des années 50Symphonies de Brahms avant tout lyriques, un petit ensemble Dvořák où il musarde dans les Danses slaves, s’exalte pour de fabuleuses 7e et 9e Symphonies, puis entoure le violoncelle de Pierre Fournier dans une version crépusculaire du Concerto.

    On comparera avec intérêt les versions américaines et viennoises de Ma Patrie : prenez les pages héroïques à Chicago et gardez les plus lyriques avec Vienne ! Avec les Philharmoniker, Kubelík retrouvait une poésie sonore proche de celle distillée par la Philharmonie Tchèque, il osa une Première Symphonie de Mahler dont l’imaginaire lyrique rappelait qu’il connaissait déjà toute l’œuvre de l’auteur du Chant de la Terre bien mieux que l’orchestre !

    Chez Tchaikovski, deux merveilles : un Roméo et Juliette incendiaire avec Vienne, et avec le Philharmonique d’Israël, une Sérénade pour cordes bercée de nostalgie.

    L’éditeur ajoute les deux opéras enregistrés à la fin des années 1970 avec les forces de Munich : fabuleuses Joyeuses commères de Windsor emmené par la Frau Fluth d’Helen Donath et le Falstaff de Karl Ridderbusch, et ce Freischütz dirigé comme du Mozart où l’Agathe d’Hildegard Behrens met le feu sombre de son grand soprano.

    Coda en forme de regret : la mort de Didon des Troyens de Berlioz nous reconduit, dans le mezzo noble de Josephine Veasey, à l’heureux temps de Covent Garden, nous rappelant que le théâtre lyrique fut une constante de Rafael Kubelík.

    Les deux coffrets sont des modèles de travail éditorial : remastering exceptionnel, appareil critique fouillé, iconographie choisie, qui achèvent de faire de ces parutions autant d’indispensables. - Artamag '.

    CD 7

    BEDŘICH SMETANA (1824–1884)

    Má vlast             

     

    CD 8

    WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756–1791)

    Symphony No. 38 in D major, KV 504 ‘Prague’

    Symphony No. 34 in C major, KV 338*

    *FIRST INTERNATIONAL RELEASE ON CD  

     

    CD 9

    PAUL HINDEMITH (1895–1963)

    Symphonic Metamorphosis on Themes by Carl Maria von Weber          

    ARNOLD SCHOENBERG (1874–1951)

    Fünf Orchesterstücke, Op. 16   

     

    CD 10

    PERSPECTIVE, THE FIRST REEL AND EXPERIMENTAL STEREO

    Interview with Wilma Cozart Fine (Interviewer: Sedgwick Clark)

     

    ERNEST BLOCH (1880–1959)

    Concerto Grosso - First reel of tape, 23 April 1951*

    PREVIOUSLY UNPUBLISHED

    Bert Whyte – The Experimental Stereo Recordings

     

    BEDŘICH SMETANA (1824–1884)

    Tábor (Má vlast) – stereo*         

    WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756–1791)

    Symphony No. 38 in D major, KV 504 ‘Prague’ – excerpts (stereo)*

    *FIRST RELEASE ON MERCURY LIVING PRESENCE

    Détails

    Informations sur l'article

    GTIN13

     0028948430284


    Format

     10 CD

     

     

    Référence

     ELQ4843028

    Label

     Eloquence