L.V BEETHOVEN (1770–1827)
Fidelio, Op. 72 Florestan: Jan Peerce
Leonore: Sena Jurinac
Rocco: Deszö Ernster
Marcellina: Maria Stader
Jacquino: Murray Dickie
Don Pizarro: Gustav Neidlinger
Don Fernando: Fredric Guthrie
Erster Gefangener: Georg Paskuda
Zweiter Gefangener: Paul Neuer
Chor der Bayerischen Staatsoper
Bayerisches Staatsorchester
1961
CD 3
RICHARD WAGNER (1813–1883)
Tristan und Isolde, WWV 90
1 Prelude to Act I
2 Mild und leise wie er lächelt (Act III)
3 Weh, ach wehe! Dies zu dulden (Act I)
Isolde: Birgit Nilsson
Brangäne: Grace Hoffman
Wiener Philharmoniker
1959
CD 4
RICHARD WAGNER (1813–1883)
Die Walküre (Act I)
Sieglinde: Kirsten Flagstad
Siegmund:Set Svanholm
Hunding:Arnold van Mill
Wiener Philharmoniker
1957
CDs 5-8
RICHARD WAGNER (1813–1883)
Die Meistersinger von Nürnberg
Hans Sachs: Paul Schöffler
Viet Pogner: Otto Edelmann
Sixtus Beckmesser: Karl Dönch
Fritz Kothner: Alfred Poell
Walther von Stolzing: Günther Treptow
David: Anton Dermota
Eva: Hilde Gueden
Magdalene: Else Schürhoff
Wiener Philharmoniker
1951
CDs 9-12
RICHARD WAGNER (1813–1883)
Parsifal
Bayreuth, 1951
Parsifal: Wolfgang Windgassen
Titurel: Arnold van Mill
Gurnemanz: Ludwig Weber
Amfortas: George London
Klingsor: Hermann Uhde
Kundry: Martha Mödl
Orchester und Chor der Bayreuther Festspiele - 1951
CDs 13-16
RICHARD WAGNER (1813–1883)
Parsifal
Bayreuth, 1962
Parsifal: Jess Thomas
Titurel: Martti Talvela
Gurnemanz: Hans Hotter
Amfortas: George London
Klingsor: Gustav Neidlinger
Kundry: Irene Dalis
Orchester und Chor der Bayreuther Festspiele - 1962
CD 17
RICHARD WAGNER (1813–1883)
Wesendonck Lieder
Lohengrin: Einsam in trüben Tagen (Act I)
Parsifal: Ich sah das Kind an seiner Mutter Brust (Act II)
Die Walküre: Der Männer Sippe saß hier im Saal; Du bist der Lenz (Act I)
Kirsten Flagstad, soprano
Wiener Philharmoniker - 1956
CD 18
RICHARD WAGNER (1813–1883)
Der fliegende Holländer: Die Frist ist um (Act I)
Die Meistersinger von Nürnberg: Was duftet doch der Flieder (Act II); Wahn! Wahn! Überall Wahn! (Act III)
Die Walküre: Leb wohl, du kühnes, herrliches Kind (Act III)
George London, bass-baritone
Wiener Philharmoniker - 1958
CD 19
RICHARD STRAUSS (1864–1949)
Der Rosenkavalier
Kann mich auch an ein Mädel erinnern (Act I)
Heut’ oder morgen oder den übernächsten Tag (Act I)
RICHARD WAGNER (1813–1883)
Tannhäuser
Dich, teure Halle, grüß ich wieder (Act II)
Allmächt’ge Jungfrau, hör mein Flehen! (Act III)
Die Meistersinger von Nürnberg
Was duftet doch der Flieder (Fliedermonolog) (Act II)
Gut’n Abend, Meister! (Act II)
Maria Reining, soprano
Paul Schöffler, bass-baritone
Tonhalle-Orchester Zürich
1947_1949
On l’oublie trop, tout grand brucknérien devant l’éternel qu’il fut, Hans Knappertsbusch était d’abord un chef de fosse, ce qui était la règle dans sa génération, mais qui confina chez lui à une dilection particulière. Même si ses années de service à Mulheim, Bochum, Elberfeld, Leipzig ou Dessau l’auront conforté dans cet art, l’apostolat lui viendra par Wagner et de Bayreuth qu’il commence à fréquenter jeune homme avant d’être assistant de ses aînés, et aussi répétiteur auprès des chanteurs.
On sait la suite, son omniprésence paradoxale au long de la première décennie du Neues Bayreuth, et la série d’enregistrements en direct qui en découlèrent, Ring(s), Vaisseau fantôme, Parsifal surtout qu’il dirigeait non comme un office mais tel un conte noir, faisant son orchestre vénéneux, refusant l’allégement que Krauss puis Boulez imposeront, plus messianiques à leur façon : les mystiques ne sont pas toujours ceux que l’on croit.
Le Parsifal de 1951 est resté tout en haut de la discographie, avec la Kundry blessée de Martha Mödl qui pour Knappertsbusch raffinait ses visions et ses cris, il est historique par elle, elle y suffirait mais tout le reste est absolument transcendant malgré la prise de son maigre : clefs de fa insensés, Uhde, London pour son premier Amfortas, Weber, Van Mill, et parmi eux le Parsifal héroïque, un quasi Siegfried, de Windgassen.
Onze ans plus tard, le conte reste toujours aussi noir, et London toujours Amfortas, témoin d’un changement de style vocal qui affiche un plateau désuni, entre la Kundry stylisée (et admirable) d’Irene Dalis et le Klingsor expressionniste de Gustav Neidlinger, mais les quelques mots de sépulcre du Titurel de Talvela, la spiritualité de Jess Thomas…
Le reste est moins repéré, les Meistersinger absolument divins et sans façon, le Fidelio, régulièrement assassiné par la presse, surprenant souvent en bien, il faut entendre Jurinac relever le défi du tempo !, les récitals où il invite l’urgence de la scène pour Flagstad ou London, saisissants.
Venues de la Tonhalle de Zürich, deux magiques respirations de sa Marschallin, Maria Reining (avec un Octavian non crédité, mais je crois bien que c’est elle qui se répond), aux prémices de l’automne de sa voix, me tirent les larmes, allez savoir pourquoi …
Artamag'
Détails
Informations sur l'article
GTIN13
0028948418008
Format
COFFRET 19 CD
Référence
ELQ4841800
Label
E LOQUENCE