Riposta
Pièces baroques
vénitiennes de Bovicelli, Donati,
Grandi, Merula, Monteverdi…
Après
leur intégrale des Canzoni de Girolamo Frescobaldi, La Guilde des
Mercenaires est de retour avec leur musique de cœur : le pôle Venise et
ses alentours. La Genèse de ce disque se situe autour de l’idée d’un programme de
pièces connues mais aussi quasi inconnues avec, toujours en figure de proue,
cet incontournable influenceur qu’était Monteverdi auprès de ses contemporains.
Rome, associée aux états pontificaux, était depuis longtemps l’un de ces centres artistiques les plus importants de l’époque baroque. Bénéficiant du poids d’institutions telles que la Chapelle Sixtine, et de compositeurs comme Frescobaldi, la ville éternelle renforcerait encore son importance culturelle au cours du XVIIe siècle. Un peu plus au nord, Florence avait été le centre de gravité incontesté de la culture italique au cours de la Renaissance, notamment grâce à la richesse démesurée des Medici, et était, à cette époque encore, une ville incontournable qui rayonnait grâce à des noms tels que Caccini, Peri, ou des institutions telles que la Camerata Fiorentina. Au sud, Naples aussi développait une scène musicale qui préfigurait l’importance qu’elle aurait un siècle plus tard, mais c’est vers au nord qu’il faut se tourner pour trouver le dernier grand pôle musical italien, celui auquel est dédié cet enregistrement. Venise, bien sûr, est le premier nom à citer, avec son imprimerie musicale sans égal, sa foule de compositeurs qui sont entrés dans l’histoire (Gabrieli, Grandi, Monteverdi…) et Saint Marc de Venise. Mais ce faisant, on omet parfois de nommer aussi un bon nombre de villes du nord italien qui, si elles ne jouissaient pas de la place privilégiée de Venise, n’en étaient pas moins à l’avant-garde musicale de l’époque, ce dont les églises et les nobles locaux ne se privaient pas de faire un instrument de leur prestige. Il s’agit de noms tels que Mantoue (Monteverdi, Viadana), Milan (Cima), Crémone (Merula), Brescia (Marini)…
C’est donc à la musique de ces villes gravitant autour de Venise et en particulier, autour de la figure de proue de cette école musicale qu’était Monteverdi que se consacre cet enregistrement.
Claudio Monteverdi (1567 1643)
Venite, venite, sitientes ad acquas, Tutte le opere, 1624
Giovanni Gabrieli (1557 - 1612)
Canzon XII, 1615
Alessandro Grandi (1586 - 1630)
O quam tu pulchra, Ghirlanda sacra, 1625,
Claudio Monteverdi
Cantate Domino, SV 293, Parnassus Musicus Ferdinandaeus, 1615
Ignazio Donati (1570 - 1638)
Domine inclina coellos, Il secondo libro de motetti a voce sola, 1636
Claudio Monteverdi
Sancta Maria, succure miseris, SV 328, Primo libro de concerti ecclesiastici, 1618
Giovanni Picchi (ca 1571 - 1643)
Canzon seconda per cornetto e basson, Canzoni da sonar con ogni sorte d’istromenti, 1625
Giovanni Battista Bovicelli (ca 15498 - ca 1614)
Angelus ad pastores, sur un contrafactum de Palestrina (Regole, passaggi di musica, 1594
Ignazio Donati (1570-1638)
Pete, pete & agam, Il secondo libro de Motetti a voce sola (1636)
Bellerofonte Castaldi (ca 1581 - 1649)
Arpeggiata al mio modo, Capricci a 2 stromenti cioè tiorba e tiorbino e per sonar solo varie sorti di balli e fantasticarie Setnoforelleb Tebedual 1622
Ignazio Donati
Salve Regina, Il secondo libro de motetti a voce sola, 1636
Claudio Monteverdi
Et e pur dunque vero, SV 250, Scherzi Musicali 1632, N°5
Francesco Rognoni Taeggio ( ? - ca 1625)
Quanti Mercenarii, sur un contrafactum de G. P da Palestrina, Selva de varii passaggi, 1620
Claudio Monteverdi
O come sei gentile, SV 120, Livre VII de Madrigaux, 1619
Tarquinio Merula (1595 - 1665)
Or ch’e tempo di dormire, , Canzonetta spiritual alla nana Curtio precipitato, Venise 1638
Giovanni Paolo Cima (ca 1570 - 1630)
Capriccio, concerti ecclesiastici, 1620
Claudio Monteverdi
Ohimé, dov’il mio ben, SV 140, Livre VII de Madrigaux, 1619
Quel
sguardo, sdegnosetto, SV 247, Scherzi Musicali,1632
Détails
Informations sur l'article
GTIN13
3770008056206
Format
CD DIGIPACK
Référence
ECL2205
Label
L'ENCELADE