Poulenc, Damase, sonates pour 2 pianos, Eliane Reyes, Dominique Cornil

FRANCIS POULENC (1899-1963)

Sonate pour 2 pianos

JEAN-MICHEL DAMASE (1928-2013)

Sonatine pour 2 pianos

Drominiana, 3 pièces pour piano à 4 mains

Mirage pour piano à 4 mains

Complémen d’anniversaire pour 2 pianos

Eliane Reyes, Dominique Cornil, pianos

- Quoi de plus justifié de réunir en un programme Francis Poulenc (1899-1963) et Jean-Michel Damase (1928-2013). Tant de traits réunissent l’œuvre du maître de Dialogues des Carmélites et celui….des leçons de solfège. Car voilà bien le tort : contrairement à Poulenc qui s’est tenu à l’écart de l’enseignement et des institutions, Damase, prix de Rome à 19 ans, a écrit des leçons de solfège et des morceaux de concours. Rien de tel pour noircir une réputation et oublier tout le reste !  ( Michel Stockhem ).

Éliane Reyes et Dominique Cornil, pianistes complices depuis longtemps, ont fait le choix de réunir ces deux compositeurs pour cet enregistrement à deux pianos et quatre mains.
Elles rendent un hommage fervent à Poulenc avec la Sonate, l’Élégie, le Capriccio pour 2 pianos et ses lettres de noblesse à Damase, en signant cette Première Discographique de la Sonatine, du Compliment d’anniversaire pour 2 pianos ainsi que Mirage et Drominiana pour 4 mains.

C’est un an après la mort de Poulenc que Damase écrit sa Sonatine pour 2 harpes (1964) livrée également pour 2 pianos.

Cette page déploie un charme fou au piano, elle est très classiquement composée de trois mouvements.

Drominiana (1976), est une brève suite pour piano à 4 mains aussi en trois mouvements. Ces pièces chatoyantes et spirituelles sont placées sous le signe de Poulenc, avec quelques réminiscences fauréennes dans la troisième.

Également à 4 mains, le bref mais poétique Mirage est une des dernières pages du compositeur (2002).

Retour en 1964 quand Damase compose un Compliment d’anniversaire, pochade virtuose et malicieuse. Il y a des compliments qui se méritent, mais en mêlant «Petit Papa, c’est aujourd’hui ta fête » à « Joyeux anniversaire », Damase cèle peut-être un brin de nostalgie derrière cette gaieté ( Michel Stockhem).