Domenico Scarlatti Amorosi Accenti, cantate da camera, Concerto 1700

Se fedele tu m’adori. Cantata a voce sola con violini

1. Aria: Se fedele tu m’adori [07:15]
2. Recitativo: Tirsi, poi che tu sai [01:12]
3. Aria: Non è contenta l’ape ingegnosa [05:16]

Dir vorrei ah, m’arrossisco. Cantata a voce sola con violini

4. Aria: Dir vorrei, ah, m’arrossisco [07:04]

5. Recitativo: Qualor da te lontano [02:07]
6. Aria (Allegro risoluto): Quante furie ha il cieco averno [07:33]

Pur nel sonno almen talora. Cantata a voce sola con violini

7. Introduzione alla cantata: Allegro [05:18]
8. Minuet [00:47]
9. Aria (Andante Lento): Pur nel sonno almen talora [09:13]

10. Recitativo: Pria dell’aurora, o Fille [02:40]
11. Aria (Allegro moderato): Partì con l’ombra, è ver [05:04]

Scritte con falso inganno. Cantata a voce sola con violini

12. Recitativo: Scritte con falso inganno [01:07]
13. Aria: Che vuol dir quel tuo non sono [03:50]

14. Recitativo: Dimmi, lingua bugiarda [01:10]
15. Aria: Vorresti, sì, vorresti dal labro mio sentir [04:02] 3

Ana Vieira Leite, soprano

Concerto 1700

Daniel Pinteno

 En 1705, naissait Carlo Broschi Farinelli, le chanteur de formation napolitaine le plus célèbre du XVIIIe siècle, à qui nous devons les cantates enregistrées ici au travers d’un précieux manuscrit conservé à la Bibliothèque Nationale de Vienne, qui, par sa reliure et d’autres caractéristiques de la copie, provient avec certitude de la collection madrilène du chanteur.

Le compositeur Scarlatti et l’interprète Farinelli conclurent, l’un et l’autre, leurs paraboles professionnelles au service des rois d’Espagne, Bárbara de Braganza et Fernando VI (1746-1759).

Ces cantates de chambre avaient toutefois quelque chose de spécifique qui les différenciaient des opéras : elles étaient destinées à un public érudit capable d’apprécier la subtilité linguistique et la sophistication musicale. Même si elles ont la même dénomination que les plus célèbres œuvres religieuses de Bach, elles ont bien peu à voir avec ces dernières ; c’est en fait un laboratoire où s’entraînait le compositeur d’opéras.