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2 CD
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CD 1
GEORGE FRIDERIC HANDEL
1 Berenice, HWV 38: Andante larghetto*
WOLFGANG AMADEUS MOZART
2–5 Symphony No. 40 in G minor, KV 550
LUDWIG VAN BEETHOVEN
6–10 Symphony No. 6 in F major, Op. 68 ‘Pastoral’
CD 2
JOSEF STRAUSS
1 Sphären-klänge, Op. 235*
JOHANN STRAUSS II
2 Der Zigeunerbaron – Overture*
ANTONÍN DVOŘÁK
3 Carnival Overture, Op. 92 (B.169)*
London Philharmonic Orchestra
Erich Kleiber
PIOTR ILYICH TCHAIKOVSKY
4 The Maid of Orleans: Da, čas nastal! … Prostite vï, kholmï, polya rodnïye (Farewell aria)*
EMMANUEL CHABRIER
5–8Suite Pastorale*
MAURICE RAVEL
9–12 Le Tombeau de Couperin*
Eugenia Zareska, mezzo-soprano(Tchaikovsky)
London Philharmonic Orchestra
Jean Martinon
*FIRST CD RELEASE ON DECCA
Mariage improbable : Erich Kleiber et Jean Martinon dans le même album. Prétexte : ce sont leurs seuls 78 tours pour Decca, mais surtout l’occasion de les comparer à la tête du même orchestre, le London Philharmonic Orchestra.
Les Kleiber sont bien connus, Pastorale vive, sur les pointes, très Haydn, 40e de Mozart cachant sous des élégances nostalgiques un certain drame, et quatre faces isolées où paraît une merveille, le Sphären-Klänge de Josef Strauss dont Kleiber fait entrevoir les rotations stellaires par un savant jeu d’estompe. Le Carnaval de Dvořák est lui aussi précieux par l’emportement, le brio, les fulgurances.
Les faces Martinon sont au contraire totalement oubliées, sinon l’air de La Pucelle d’Orléans où Eugenia Zareska, en deux mots, donne un vrai visage à l’héroïne de l’opéra de Tchaïkovski.
Mis en regard sur le CD mais enregistré à cinq mois de distance, la Suite Pastorale de Chabrier et Le Tombeau de Couperin de Ravel définissent un style clair, suprêmement élégant (les élans d’un Scherzo-Valse, sans sabots, mémorable, introuvable à ce point de saveur ailleurs), un ton vif et allusif jusque dans le regret (le Menuet du Tombeau, émouvant et pudique à la fois), et partout la perfection du jeu d’un orchestre qui suit Martinon avec une sorte de dévotion palpable.
Pour ces deux opus, cette parution inespérée est indispensable.
Artamag' - Jean-Charles Hoffelé