Francis Poulenc est « unique en son genre » parmi les compositeurs du...
William Cochran, Helga Dernesch, Hans SotinNew Philharmonia...
SBT1512
Nouveau produit
ANTON BRUCKNER 1824-1896
Symphonie No.8 (1890 version)
Berliner Philharmoniker
Karl Böhm
Enregistré en public, à la Philharmonie de Berlin en novembre 1969
13 Article Produits
Attention : dernières pièces disponibles !
Date de disponibilité:
Support | CD |
Il existe plusieurs enregistrements de la huitième de Bruckner sous la direction de Karl Böhm. La réédition de Testament nous donne à entendre un concert à la Philharmonie de Berlin enregistré en 1969. Qu'apporte cette parution ? La beauté intrinsèque de la pâte sonore de la Philharmonie de Berlin, la clarté sonore des cordes, l'unification des thèmes qui parcourent la partition, tout coule avec un naturel confondant. La direction de Böhm est spectaculaire de tenue. Quel sublime premier mouvement ! Le thème initial est imposant, sans lourdeur. Le Scherzo, diabolique de par sa sonorité, nous conduit vers l'Adagio, qui nous berce dans sa douceur. Un repos dans cette symphonie, la plus majestueuse du corpus brucknérien. Le Final est une longue plainte qui nous conduit inexorablement vers l'ascension finale, délivrée tel un message d'espoir. Sublime ! D.O.
On n’en aura probablement jamais fini avec les enregistrements en concert de Karl Böhm, et heureusement ! Qui connaît ses Bruckner viennois, vifs et pourtant spacieux, voudra évidemment l’entendre dans cette Huitième avec les Berliner Philharmoniker. 26 novembre 1969, Böhm est au sommet de son art, cet incroyable concert le montre infiniment plus libre qu’au studio. Écoutez seulement ce Scherzo où l’humeur fait tout, où les tempos se lovent ou se fracassent, et dont les dynamiques capricieuses semblent suspendues à la fantaisie d’une baguette étonnante de précision et d’agilité.
Mais il y a plus que cette invention qui révèle toute les beautés de l’orchestre brucknérien dans le haut diapason des Berlinois : un propos, une parabole, quelque chose de nietzschéen, comme si cette symphonie démiurgique convoquait Zarathoustra en son sein. Une parole s’y incarne.
Sans conteste l’un des tout grands témoignages de ce musicien aventureux, téméraire, éternellement jeune que fut toujours, à contrario de son image, Karl Böhm, et l’occasion de vérifier une fois encore qu’à l’égal de Jochum, Wand, Furtwängler ou Abendroth, il s’impose au panthéon des brucknériens absolus : le grand vaisseau de cordes tristanesques qui traverse le plus bel Adagio que j’ai jamais entendu vous emmènera très loin.
J.C. Hoffelé - Artamag'